Dernière mise à jour : 1 oct.
Annie Ouin, Zoé Pujol, Gaëlle van Frank et Cécile Barnaud de Dynafor engagées dans le PEPR Solubiod et en particulier le Living Lab Gascogne étaient à Grenoble les 24 et 25 septembre 2025 à l’auditorium de la Métropole de Grenoble.sur les terres du Living Lab local VIVALP pour les journées scientifiques du PEPR SOLU-BIOD sur les Solutions fondées sur la Nature (SfN).
Elles ont pris part activement aux 2 jours d'échanges, d'ateliers et de conférences autour des Living Labs. Ce fut l'occasion d'aborder les questions de lien science-société, de médiation scientifique et de mobilisation des acteurs locaux autour des recherches sur les SfN. Les doctorants et post-doctorants ont présenté l'avancement de leurs travaux sur la mise en place et l'acceptation des SfN en milieu urbain, agricole ou dans les aires protégées.
La journée du vendredi 26 septembre en comité restreint, a rassemblé les scientifiques, animatrices et post-doctorants des Living labs pour échanger sur le collectif et ses futures productions sur les SfN. C'était une journée en présentiel pour échanger et mieux se connaître car comme il a été répété maintes et maintes fois lors de ces journées sur le lien Science-Société, former un collectif ça passe avant tout par passer du temps ensemble et favoriser l'interconnaissance !

crédit photo: Zoé Pujol
crédit photo: Isabella Lamos-Lema
Yousra Hamrouni et Thierry Gaubert de l'AgroToulouse et membres du laboratoire Dynafor, ont participé le 4 septembre dernier à Toulouse à la journée de lancement du programme intégratif AI4ENV (Artificial Intelligence for Environment) d’ANITI. L'ANITI pour Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute, est l’institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse. L’activité d’ANITI repose sur 3 grands piliers : recherche scientifique, formation et contribution au développement économique.
Yousra a présenté certains travaux dynaforiens lors d’une intervention orale de 20 minutes intitulé : "Caractérisation des paysages agriforestiers par intelligence artificielle à partir de données d’observation de la Terre".
Thierry a lui présenté un poster sur ses travaux de post-doctorant sur "Adaptation de domaine à partir d’images récentes vers des images aériennes historiques avec un modèle génératif contraint pour la segmentation sémantique du couvert arboré passé".
Cette journée a été l’occasion de faire connaître nos travaux de laboratoire auprès d’acteurs clés de l’écosystème toulousain de l’environnement et du spatial, dans un public mêlant académiques, industriels et représentants de la Région.

Par Gabriel Orabona (stagiaire Dynafor, ingénieur agronome à l'ENSAT en fin de 3ième année et en master 2 SIGMA, contrat avec le Parc Naturel Régional de la Brenne)

Ce rapport présente le travail mené lors de mon stage de fin d’études avec l’UMR Dynafor (INRAE–INP AgroToulouse–Purpan),et le Parc naturel régional de la Brenne (PNRB). Située au centre de la France, la Brenne abrite plus de 3 000 étangs artificiels, créés pour la pisciculture mais soumis aujourd’hui à des pressions écologiques, socio-économiques et climatiques. Le suivi des pratiques de gestion — telles que la vidange et les périodes d’assec — est essentiel pour la biodiversité et la gestion durable, mais les enquêtes de terrain sont limitées. L’objectif du projet était de concevoir une chaîne reproductible de télédétection, fondée sur les images Sentinel-2 L2A (2016–2025), pour caractériser l’hydrodynamique des étangs. Le prétraitement a inclus un filtrage nuages/artéfacts, l’amélioration du jeu de données vectoriel, ainsi que l’interpolation et le rééchantillonnage temporels. À partir des indices MNDWI et NDVI, des masques d’eau et de végétation ont été produits, complétés par une carte de fréquence de présence en eau (WPF). Les dynamiques intra-annuelles ont été étudiées par détection des assecs (validée à plus de 98 % de précision mais questionnée par les analyses inter-annuelles) et par l’algorithme PELT pour identifier les épisodes de vidange/remplissage. Les analyses interannuelles ont permis d’identifier des catégories stables (« toujours en eau », « jamais en eau ») et de quantifier la récurrence des événements. Les résultats confirment la faisabilité d’un suivi régional, distinguant étangs actifs et abandonnés, tout en mettant en évidence certaines limites : masquage nuageux, effet petite surface et difficulté de dater précisément les vidanges. Cela souligne à la fois le potentiel et les incertitudes de l’approche : le suivi régional des étangs est réalisable et fournit des indicateurs utiles pour la gestion, mais des zones d’incertitude persistent.





























