Soft Range Limits Shape Sensitivity to Forest Cover More Strongly Than Hard Range Limits
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Luc Barbaro a participé en tant que co-auteur à une étude internationale sur la sensibilité des populations d'oiseaux à la couverture forestière qui varie en fonction de la proximité des différentes limites de l'aire de répartition des espèces. Les auteurs ont combiné les données de plusieurs grandes bases de données pour obtenir un ensemble de données sur 2 543 espèces d'oiseaux recensées dans 116 études, couvrant six continents.
Granville, N.; Pigot, A.; Howes, B. (...) Barbaro, L.; (...) Jactel, H.; (...); Banks‐Leite, C. (2025). Soft Range Limits Shape Sensitivity to Forest Cover More Strongly Than Hard Range Limits. Global Ecology and Biogeography. 34. https://doi.org/10.1111/geb.70146

Abstract:
Aim: Land‐use change is a major threat to biodiversity, yet there remains considerable unexplained variation in how it affects different populations of the same species. Here, we examine how sensitivity to forest cover changes depending on proximity to different limits of a species' range. By comparing responses as species approach their coastal (‘hard’) and inland (‘soft’) range limits, we aim to provide insight into the relative influence of mass effects, as compared to abiotic and biotic environmental suitability in shaping population sensitivity.
Location: Global. Time Period 1996–2019. Major Taxa Studied Birds.
Methods: We combined data from several large databases to obtain a dataset of 2543 bird species surveyed across 116 studies, spanning six continents. Using expert‐verified range maps, we calculated the position of populations relative to their species' nearest inland (‘soft’) and coastal (‘hard’) range limits and categorised the inland limits as equatorward‐ or poleward‐ facing. We investigated how distance to range limits and forest cover, derived from a 30 m‐resolution global dataset, affect the probability of species' incidence.
Results: We found that bird populations are more sensitive to forest cover when located closer to their species' inland (‘soft’) range limits, whereas this was not the case at coastal (‘hard’) range limits. The heightened sensitivity to forest cover at soft range limits was similar regardless of whether the range limit faced equatorward or poleward.
Main conclusions: These results highlight how populations close to the soft limits of their species' ranges are at higher risk of extirpation resulting from loss of forest cover. This suggests that environmental conditions (e.g., climate), which become more challenging away from the core of the species' range, drive variability in sensitivity to forest cover
Résumé:
Objectif : Le changement d'affectation des terres constitue une menace majeure pour la biodiversité, mais il subsiste des variations considérables et inexpliquées dans la manière dont il affecte différentes populations d'une même espèce. Nous examinons ici comment la sensibilité à la couverture forestière varie en fonction de la proximité des différentes limites de l'aire de répartition d'une espèce. En comparant les réponses des espèces à l'approche des limites côtières (« dures ») et intérieures (« douces») de leur aire de répartition, nous souhaitons mieux comprendre l'influence relative des effets de masse, par rapport à l'adéquation de l'environnement abiotique et biotique, sur la sensibilité des populations.
Lieu : mondial. Période : 1996-2019. Principaux taxons étudiés: oiseaux.
Méthodes : Nous avons combiné les données de plusieurs grandes bases de données pour obtenir un ensemble de données sur 2 543 espèces d'oiseaux recensées dans 116 études, couvrant six continents. À l'aide de cartes de répartition vérifiées par des experts, nous avons calculé la position des populations par rapport aux limites intérieures (« douces ») et côtières (« dures ») les plus proches de leur espèce et avons classé les limites intérieures comme étant orientées vers l'équateur ou vers les pôles. Nous avons étudié comment la distance par rapport aux limites de l'aire de répartition et la couverture forestière, dérivée d'un ensemble de données mondiales d'une résolution de 30 m, affectent la probabilité d'incidence des espèces.
Résultats : Nous avons constaté que les populations d'oiseaux sont plus sensibles à la couverture forestière lorsqu'elles se trouvent plus près des limites intérieures (« douces ») de l'aire de répartition de leur espèce, alors que ce n'était pas le cas aux limites côtières (« dures ») de l'aire de répartition. La sensibilité accrue à la couverture forestière aux limites douces de l'aire de répartition était similaire, que la limite de l'aire de répartition soit orientée vers l'équateur ou vers les pôles.
Principales conclusions: Ces résultats soulignent que les populations proches des limites douces de l'aire de répartition de leur espèce sont plus exposées au risque d'extinction en raison de la perte de couverture forestière. Cela suggère que les conditions environnementales (par exemple, le climat), qui deviennent plus difficiles à mesure que l'on s'éloigne du cœur de l'aire de répartition de l'espèce, déterminent la variabilité de la sensibilité à la couverture forestière.




















