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La Force est dans le bois


La présence de bois adjacent plutôt que la connectivité de l’habitat influence les communautés prairiales de plantes, carabes et oiseaux en milieu agricole – Rémi Duflot Une des réponses au déclin de la biodiversité est de définir des réseaux écologiques qui s’étendent au-delà des zones protégées pour promouvoir la connectivité des habitats dans les paysages dominés par l’homme. Dans notre étude, nous avons testé l’influence de la connectivité des prairies permanentes sur la biodiversité qu’elles hébergent. A deux échelles spatiales, nous avons testé les effets de la quantité et de la configuration spatiale des prairies, des habitats boisés et des cultures sur la richesse et l’abondance des communautés totale ou par groupes écologiques d’espèces. La connectivité des prairies n’a eu d’effet significatif sur aucun groupe taxonomique. La quantité de bois et la longueur de lisières de bois à l’échelle de 200m ont influencé positivement les espèces forestières et généralistes des groupes d’animaux ainsi que les espèces de plantes prairiales, en particulier celles qui sont dispersées par les animaux. Cependant, ces mêmes habitats boisés ont influencé négativement la richesse et l’abondance de certains groupes d’animaux à l’échelle de 500m. La connectivité des prairies permanentes ordinaires n’aura donc probablement pas d’effet positif sur la biodiversité, tandis que l’augmentation ou le maintien des éléments boisés semble être un objectif de conservation potentiellement plus efficace

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