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Dynafor présent en force aux 7ième journée RT Pollinéco 2025

  • Photo du rédacteur: Dynafor
    Dynafor
  • il y a 42 minutes
  • 3 min de lecture

Laure Martin-Lefevre, Mélodie Ollivier, Emilie Andrieu et Anaïs Marquisseau ont participé à la journée Pesticides et Pollinisateurs ainsi qu'au colloque annuel du groupement de recherche Pollineco qui s'est tenu du 4 novembre au 7 novembre en Avignon. Laure y a présenté ses travaux de thèse en cours sur l’impact des pratiques viticoles et du paysage sur les communautés d’adventices et d’insectes floricoles dans les vignes d’Occitanie et Anaïs a présenté un poster sur la comparaison de plusieurs matrices biologiques pour l’étude de la diversité des abeilles sauvages par métabarcoding obtenu dans le cadre du projet de recherche BEETRACK (2024-2027). Ce colloque a été l’occasion de rencontrer et échanger annuellement avec la communauté de chercheurs travaillant sur la pollinisation et l’écologie des pollinisateurs.

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1°) Martin-Lefevre L., Jacquin M., Penel B., Haran J., Benoît L., Cesari L., Fried G., Kazakou E., Ollivier M. (2025) Impact des pratiques viticoles et du paysage sur les communautés d’adventices et d’insectes floricoles dans les vignes d’Occitanie (communication orale)


Résumé: Les fleurs d’adventices constituent d’importantes ressources pour de nombreux insectes. A ce titre, les vignobles peuvent être considérés comme un agroécosystème favorable notamment grâce à l’espace important entre les rangs pour le développement d’une végétation spontanée. Le potentiel floral des vignobles dépend à la fois de la végétation de l’inter-rang et de sa gestion, des bordures de parcelles, souvent plus diversifiées et complémentaires, et du paysage. Cependant, les travaux existants portent surtout sur les traits végétatifs des adventices et sur les abeilles sauvages, tandis que les traits floraux et d’autres groupes d’insectes floricoles (autres hyménoptères, coléoptères, diptères) restent largement négligés. Dans ce contexte, nous avons mené une étude dans 30 parcelles viticoles du Montpelliérais, réparties le long de deux gradients orthogonaux : intensité de gestion viticole et hétérogénéité paysagère. Les réponses des communautés végétales et des insectes floricoles ont été évaluées à partir de relevés floristiques et de captures d’insectes, ces derniers identifiés par métabarcoding quantitatif. Les plantes sont impactées négativement par l’intensité des pratiques et positivement par la présence d’habitat semi-naturel tandis que les pollinisateurs répondent plus à la diversité du paysage. Nos résultats révèlent également une interaction entre diversité du paysage et intensité des pratiques : l’effet négatif de l’intensité des pratiques sur la diversité des abeilles sauvages est amplifié dans les paysages hétérogènes, alors que les pratiques extensives favorisent plus les abeilles sauvages dans un paysage plus diversifié. Le paysage seul ne suffit pas à maintenir la biodiversité si les pratiques viticoles sont trop intensives.


2°) Marquisseau A., Klopp C., Canale-Tabet K., Labarthe E., Simon E., Rudelle R., Willm J., Castinel A., Ollivier M., Pichon M (2025) Comparaison de plusieurs matrices biologiques pour l’étude de la diversité des abeilles sauvages (poster)


Résumé: Le metabarcoding est une méthode moléculaire pouvant être utilisée pour étudier et suivre efficacement les communautés de pollinisateurs à grande échelle. Cependant, les approches moléculaires classiques, qui impliquent le broyage partiel ou total des spécimens, posent plusieurs limites : perte d’individus rares, impossibilité de ré-extraire l’ADN en cas d’échec de séquençage, ou besoin d’examen morphologique complémentaire lorsque l’identification moléculaire échoue (bases de données incomplètes, marqueurs peu discriminants, ou contamination). Pour contourner ces problèmes, nous avons comparé la résolution du metabarcoding à partir de tissus d’abeilles avec celle d’une approche utilisant les liquides de piégeage et de stockage. Dix-sept parcelles de la Zone Atelier PYGAR (Haute-Garonne) ont été équipées de bols colorés remplis d’eau et de détergent pendant trois jours. Les abeilles capturées ont été conservées dans de l’éthanol à -20°C, tout comme les liquides de piégeage. Après identification morphologique par un expert, une patte de chaque spécimen a été prélevée pour le metabarcoding à partir de tissus, tandis que l’ADN a également été extrait des liquides de conservation. Un mini-barcode 16S de 250 pb a été utilisé pour l’amplification et le séquençage. Les résultats montrent que 27% des espèces n’ont pas pu être identifiées moléculairement à cause de l’incomplétude des bases de données au moment de l'analyse. Ensuite, 67 % des espèces identifiées morphologiquement ont été détectées par metabarcoding classique, contre seulement la moitié avec les liquides (piégeage ou conservation). Cependant, ces derniers révèlent une diversité d’insectes plus large, suggérant une amplification préférentielle d’autres groupes que les abeilles sauvages par le marqueur utilisé.




 
 
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